Toussaint … il n’existe aucun autre mot qui soulève autant de questions.
Tous ces gens vêtus de blanc, qui sont-ils et d’où viennent-ils ? C’est la première question, posée par un Ancien au voyant de l’Apocalypse, et qui s’adresse à nous maintenant.
Alors, que répondriez-vous ? Est-ce que vous botteriez en touche comme fit le voyant ? Ou bien est-ce que vous oseriez répondre ce que vous pensez probablement, à savoir que ces gens vêtus de blanc, ainsi que tous les saints et bienheureux fêtés aujourd’hui, paraissent bien lointains : ils sont d’ailleurs, de l’au-delà, alors que nous autres sommes d’ici, ici-bas. Cette grandiose mise en scène illustre sans doute notre espérance, mais notre quotidien en est très loin.
Tellement loin que nos activités et préoccupations présentes n’ont quasiment aucun rapport avec ces réalités futures.
D’ailleurs, ce livre de l’Apocalypse, étrangement, parle au passé pour décrire l’avenir, alors que nous sommes sans cesse dans le présent.
Mes frères, si vous ressentez ce sentiment d’étrangeté, surtout pas de fausse pudeur !
Cette fête a été instituée précisément pour ceux qui éprouvent ce sentiment, pour vous.
Poursuivons donc : après avoir entendu Jean dans l’Apocalypse, nous l’avons entendu dans sa Lettre, et là, il s’exprime au présent : dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu.
Oui, dès maintenant, ceux qui ont reçu le saint baptême, font déjà partie, de plein droit, de cette foule immense qui a lavé ses vêtements dans le sang de l’Agneau.
S’il en est ainsi, qu’est-ce que Dieu peut bien attendre de nous ? Deuxième question ?
Oh, Il n’attend pas un effort d’imagination qui nous transporterait dans un monde que nos petits esprits sont absolument incapables d’imaginer.
En revanche, Il attend une attestation simple et sincère : que nous reconnaissions être ses enfants.
C’est tout mais cela pose un problème, puisque se reconnaître enfant de Dieu, c’est-à-dire croire en Jésus-Christ, c’est par le fait même vouloir entrer dans son Royaume.
Or la charte du Royaume des Cieux, ce sont les Béatitudes.
Mais à peine les a-t-on entendues que notre esprit se sent courbaturé, écartelé, rompu !
Car ce qui est demandé, c’est de vivre dans ce monde rude et tortueux, où l’homme est trop souvent un loup pour l’homme, de se conduire ici-bas avec la charité d’en-haut.
Ce grand écart permanent est-il possible ? Gandhi disait que le plus émouvant du christianisme, c’est les Béatitudes, « un idéal unique dans l’histoire de l’humanité ».
C’est gentil, mais terrible car le propre d’un idéal, c’est de ne jamais devenir réalité…
D’où notre 3ème question : les Béatitudes sont-elles un idéal ou une réalité ?
Elles sont un idéal, mais elles sont d’abord une réalité !
Réalité car celui qui les prononce les a lui-même pleinement vécues. Elles dessinent d’ailleurs son portrait :
Heureux es-tu, Jésus, toi le Pauvre de cœur, car le Royaume des Cieux t’appartient
Heureux es-tu, Jésus, doux et humble, car tu as obtenu la terre promise en héritage
Heureux es-tu, Jésus, qui a pleuré sur Jérusalem, car tu as été abondamment consolé
Heureux es-tu Jésus, qui a eu faim et soif de justice, tu es éternellement rassasié
Heureux es-tu, Jésus, persécuté, insulté, calomnié, mis à mort : le Père t’a récompensé par ta résurrection glorieuse et t’a donné le nom au-dessus de tout nom.
Les verbes sont au présent et non au futur car, en la personne du Christ, les Béatitudes sont déjà accomplies.
D’où la 4ème question : qu’est-ce qui prouve que cela vaudra aussi pour nous : les affligés seront consolés, les cœurs purs verront Dieu, les artisans de paix appelés fils de Dieu ?
Réponse : la seule preuve est que c’est déjà le cas pour Jésus, et pour sa Mère et aussi pour tous les saints. La Toussaint en donne la certitude à ceux qui ont la foi. Pour les croyants, c’est une preuve en béton.
En effet, si les Béatitudes sont le portrait du Christ, elles sont aussi celui du chrétien. Tout ce que Jésus a vécu, il l’a fait pour que nous puissions l’imiter, et le vivre en lui, chacun selon la grâce reçue. C’est vraiment possible puisque lui-même veut le vivre en nous.
Les saints en sont une démonstration permanente et irréfutable, contraignante…
Mes frères, c’est une question de foi ! La sainteté nous dépasse de beaucoup, et pourtant elle est à notre portée ! Je dois le croire ou alors dire que Jésus est mort pour tous sauf pour moi !
Dernière question : au fait, que font les saints au Paradis ?
La seule réponse autorisée se trouve dans la Bible, en particulier la 1ère lecture. Il n’y a rien à y ajouter sinon que seul peut saisir ces choses-là celui qui sait que l’être humain est ce qu’il admire et ce qu’il aime. Dis-moi ce que tu aimes, je te dirai qui tu es.
Ainsi, louer Dieu c’est devenir Dieu. C’est cela, le Paradis. Et cela commence dès ici-bas, insensiblement, dans la foi.
Je termine sur une anecdote.
Un grand mystique grec, nommé Syméon le Jeune, qui vécut au Xème siècle, rapporte qu’il eut un jour une expérience de Dieu si forte qu’il crut que c’était le ciel et voulut tout lâcher pour y aller et retrouver cette joie inouïe. Alors il entendit une voix lui dire : « Syméon, si tu te contentes de cela, c’est que tu es un bien médiocre moine. Car la joie que tu as éprouvée, comparée à celle du Paradis, est un ciel peint sur une toile, comparé au ciel du firmament ».
LA CROIX : Signe d'une vie offerte pour l'humanité
LA CROIX : Là où on rencontre tant de cruautés et de méchancetés Là où se mêlent la peur, l'angoisse, la souffrance, les moqueries, les insultes pour Celui qui porte cette croix où se trouvent nos péchés.
Mais au bout de cette croix, il nous faut retenir trois mots :
AMOUR : "Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aiment" Jean 15,13
PARDON : "Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font" Luc 23,34
RESURRECTION : "Je suis la résurrection et la vie" Jean 11,25
Chant de méditatin et de confiance : Je suis là, contemplez ce mystère, par amour, j'ai donné ma vie
Jésus nous demande aujourd'hui de nous décentrer de nous-mêmes, de nous ouvrir, de penser aux autres et de prier pour eux.
Approchez, venez à la lumière : Seigneur, viens faire cette lumière en nous pour que nous nous approchons de toi avec un coeur humble et sincère
Accueillez mes grâces infinies : Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri
Mais rien que pour aujourd'hui, en cette eucharistie, viens faire ta demeure en chacun de nous.
C’est à Capharnaüm en Galilée, que Jésus décide de s’installer. C’est là qu’il apporte la lumière et la vie. C’est une région méprisée par les juifs de Jérusalem qui se considéraient comme les vrais pratiquants. Jésus n’a pas choisi Jérusalem, où pour les juifs, le Temple est l’unique demeure de Dieu. Il choisit d’habiter la Galilée, que la Bible appelle « carrefour des païens ». L’accent galiléen, très identifiable, est moqué par les judéens, qui méprisent ces populations mélangées.
Et c’est là, en Galilée, qu’une grande lumière s’est levée dans les ténèbres du monde païen.
C’est là que Jésus exerce la première partie de son ministère, il se met à proclamer que le Royaume de Dieu est pour bientôt : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche » ; Ces premiers mots de Jésus sont prononcées au beau milieu de ce « carrefour de païens » qu’est la Galilée. Oui, la Bonne Nouvelle est pour tous, pour tous les peuples et pour toutes les nations. Jésus est lui-même la Bonne Nouvelle de ce Royaume.
C’est là, dans cette région méprisée par les juifs de Jérusalem, qu’il appelle ses premiers disciples, non des spécialistes ou des notables, mais des personnes ordinaires, qu’il va inviter à se dépasser. En faisant d’eux des « pêcheurs d’hommes », il inaugure le temps de l’Eglise et le travail missionnaire du Royaume. C’est là aussi qu’il va envoyer les apôtres après la Résurrection.
Evangile de Jésus Christ selon saint Luc (Luc 1 ; 57-66.80) ... La fête de la Nativité de Saint Jean Baptiste,
Les quatre évangiles donnent une grande importance à la figure de Jean-Baptiste en tant que prophète qui conclut l’Ancien Testament, et inaugure le Nouveau. Saint Jean-Baptiste est un peu comme un homme antinomique. En effet, il vit dans le silence du désert. Cependant de là sa parole aux foules est d'une voix percutante et convaincante. Elle les pousse à la conversion. Il s’efface humblement en reconnaissant qu'il n'est pas le Verbe mais simplement la voix. Pourtant il ne mâche pas ses paroles et il a le courage de dénoncer même les injustices du roi. Jean-Baptiste est un homme simple, humble et silencieux en même temps il est un homme courageux et audacieux au point d’être le précurseur de Jésus dans le martyr. Douceur et force sont donc deux qualités qui font de la vie de Jean Baptiste une grande figure ! Justement Jésus dira de lui « Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste » (Mt 11, 11).
Il est sans doute que nous sommes tous uniques et sujets singuliers devant Dieu et devant notre vocation respective.
Conférence de Carême 2018. Cathédrale. Saint-Denis/La Réunion. France.
INTRODUCTION
I- JÉSUS ET LES MALADES SELON l’Évangile de SAINT LUC
1-L’Évangéliste saint Luc.
2-L’Évangile de saint Luc : un Évangile de la miséricorde et de la compassion divines.
3-Le péché est comme une maladie à guérir :
a)Le propos de la femme pécheresse.
L’histoire de Zachée.
c)Le reniement de Pierre.
d)Le bon larron qui s’est converti.
II – LE SENS SPIRITUEL DE LA MALADIE
1-Qu’est-ce qu’une maladie ?
2-Le sens spirituel d’une maladie.
3-Les paraboles de la miséricorde comme récits de guérison intérieure.
a)Le problème du fils prodigue considéré comme un mal-être.
b)Le péché est comme une maladie à guérir.
c)La guérison physique et la libération de l’homme de la possession de la force du Mal.
II – L’ONCTION DES MALADES COMME SACREMENT DE L’ÉGLISE
1-L’onction des malades : un sacrement de l’Église pour accompagner les personnes malades.
2-L’onction des malades : manifestation de la miséricorde et de la compassion de Dieu dans le Christ.
CONCLUSION
INTRODUCTION
Chers frères et sœurs, bienvenus dans cette cinquième conférence de Carême où nous voulons approfondir un peu plus notre connaissance sur Jésus-Christ et notre relation avec Dieu. Le Carême est effectivement ce temps où l’Église nous invite à nous mettre en face de notre propre conscience et notre foi vis-à-vis de nous-mêmes, vis-à-vis des autres mais surtout vis-à-vis de Dieu.
Quatre approches se sont déroulées pour nous apporter quelques éléments et quelques témoignages de la foi, pour nous rappeler des attitudes que nous devrions adopter durant ce temps de carême, mais surtout pour suivre Jésus-Christ. Ces quatre conférences ne vous ont pas seulement démontré la présence et la force de Jésus dans la mission salvifique qu’Il menait, mais elles ont également montré avec qui Il était, et comment de quelle manière Il est encore témoigné aujourd’hui par des croyants.
C’est encore sur ces témoignages de la foi en Christ, donc, que ma conférence d’aujourd’hui veut s’appuyer. Il s’agit pour moi de vous montrer la présence de Jésus dans la vie des personnes dites « fragiles et affaiblies » par les maladies, non seulement pendant la période où Jésus était avec ses disciples au début de la Prédication de l’Évangile, mais encore aujourd’hui dans la vie de chaque personne souffrante. C’est ce dont l’Église veut nous témoigner à travers le sacrement de l’onction des malades au moyen duquel Jésus-Christ se rend présent auprès des personnes malades.
Alors pour mener à bien cette conférence, comme il s’agit de montrer Jésus avec les malades, j’ai choisi pour vous, dans la première partie, l’Évangile selon saint Luc qui pourrait mieux nous renseigner sur la proximité de Jésus avec les malades. Dans la seconde partie, nous essayerons de voir ce que peut être le sens de la maladie où il est question, pour moi, de vous inviter à poser un autre regard plus généreux et plus humain sur les personnes malades. Et nous finirons avec une troisième partie dans laquelle je vous rappellerai quelques éléments pour comprendre le sacrement de l’onction des malades dans l’Église catholique.
"Tout ce que je veux être, faire et avoir je peux l'obtenir à condition d'y croire".
1.le discours intérieur
Repérons dans nos discours intérieurs tout ce qui est de l’ordre de la dévalorisation, de l’interprétation abusive qui nous déprécie et remplaçons ces pensées par un discours plus objectif (et non pas positif), de façon à éviter une dévalorisation paralysante et favoriser un regard sur soi plus bienveillant et motivant :
Mécanismes de valorisation/dévalorisation
Modifier un discours intérieur
De la dévalorisation au regard bienveillant
2.La construction de sa propre échelle de valeur : se détacher du passé enfermant et paralysant
Construire notre propre système de valeurs, notre propre échelle personnelle
Quelques pistes pour remettre le passé à sa place et construire notre présent :
Les messages contraignants
Valeurs morales et valeurs motrices
Comment nous entretenons nos convictions ?
Certitudes : essayer avant d’acheter
Les dossiers à fermer
3.Le passage à l’action accompagné de l’évaluation des talents mis en œuvre
Auto-évaluer, sur une échelle de 1 à 10, notre confiance en nous dans des situations précises. Ce constat favorise le passage à l’action, car suite à cette prise de conscience et à l’analyse des compétences, ressources, qualités, talents dont nous disposons, nous sommes plus enclins à avoir envie d’agir, y compris en dehors de notre zone de confort. Renouons donc avec ces ressources :
Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus. De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil. Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? » Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande. En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de frayeur. Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ?
Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé. Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : “Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l’a dit.” » Elles sortirent et s’enfuirent du tombeau, parce qu’elles étaient toutes tremblantes et hors d’elles-mêmes. Elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur.
Méditation
La conversion des courtisanes
Salomé, toi qui suivis ton Seigneur jusqu'à la laideur de la croix, es-tu cette jeune fille séduisante qui dansait devant Hérode et qui lui plut ? Est-ce toi qui obtins la tête de Jean-Baptiste sur un plat pour l'offrir à ta mère et qui désire désormais prendre soin du corps de ton Seigneur pour l'offrir à son Père ? Et toi Marie-Madeleine, qui es-tu ? Es-tu cette prostituée qui par sa beauté attirait à toi tous les hommes et qui contemple maintenant cet homme sans beauté, élevé de terre, et attirant à lui tous les hommes ? Es-tu cette pécheresse qui versa parfum et larmes sur les pieds du Seigneur vivant et qui désormais désire verser parfum et larmes sur son corps mort ? Vous qui connaissez le goût amer des amours mensongers, vous qui savez que « celui qui donnerait toutes les richesses de sa maison pour acheter l'amour, ne recueillerait que mépris » *, vous qui aviez abîmé votre cœur, comme un tissu usé avant même d'avoir servi, vous qui n'espériez plus pouvoir être aimées ; pour vous Jésus a donné sa vie. Sur la croix, il a pris sur lui ce dont il vous sauve : la laideur, la dureté, la violence du péché.
Si vous aviez su combien est grand l'amour de Dieu, vous auriez compris combien le péché est un gâchis. Levez les yeux, relevez la tête : le tombeau est ouvert. « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. » ** Le corps de Jésus n'a point besoin que vous lui rendiez les derniers hommages dus à un défunt : Jésus est ressuscité. Il a vaincu la mort et vous êtes sauvées. Marie-Madeleine, Salomé, écoutez : « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. » **
Aujourd'hui comme hier, l'Evangélisation est l'annonce de la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ. La Parole évangélique demeure inchangée, mais la façon de l'annoncer a besoin d’être adaptée à des mentalités ou à des conditions de vie nouvelles : « L’Eglise est toujours une Eglise du temps présent ».
Evangélisation de soi-même : Evangélisons notre propre cœur avant d’évangéliser celui des autres.
Etre des contemplatifs en action : Sans prière, l’action que l’on croit apostolique risque de dégénérer en un activisme fâcheux ou d’aboutir à un échec.
Avoir un coeur d'apôtre : les Actes des Apôtres illustrent à merveille l’ardeur missionnaire de la primitive Eglise. Menaces, arrestations, mauvais traitements, rien n’arrête les Apôtres. A la base de ce dynamisme missionnaire, il y avait la sainteté des premiers chrétiens et des premières communautés.
Le témoignage : le témoignage de vie repose sur un témoignage de foi. C’est l’adhésion fondamentale au Christ et à sa Parole qui inspire un comportement chrétien, souvent digne d’admiration aux heures d’épreuve et de souffrance. Le témoignage de notre fidélité est bien plus grand en la souffrance qu’en l’action.
Evangéliser, c'est aller à contre-courant : C’est avoir un cœur qui écoute pour saisir un appel non formulé, c’est accueillir en profondeur celui qui vient chercher appui ou secours.
Le pardon est une forme d'évangélisation : le pardon fait retrouver la confiance en soi et la communion entre les personnes.
Fils bien-aimé, je t’ai dit ce que tu dois enseigner et recommander. Si quelqu’un enseigne autre chose, et ne s’attache pas aux paroles solides, celles de notre Seigneur Jésus Christ, et à l’enseignement vraiment religieux, un tel homme est plein de lui-même, il ne sait rien, c’est un malade de la discussion et des querelles de mots. Il ne sort de tout cela que rivalités, discordes, insultes, soupçons malveillants, disputes interminables de gens à l’esprit corrompu, qui, coupés de la vérité, ne voient dans la religion qu’une source de profits.
Certes, il y a un grand profit dans la religion si l’on se contente de ce que l’on a. De même que nous n’avons rien apporté dans ce monde, nous ne pourrons rien emporter. Si nous avons de quoi manger et nous habiller, sachons nous en contenter. Ceux qui veulent s’enrichir tombent dans le piège de la tentation; ils se laissent prendre par une foule de désirs absurdes et dangereux, qui précipitent les gens dans la ruine et la perdition. Car la racine de tous les maux, c’est l’amour de l’argent. Pour s’y être livrés, certains se sont égarés loin de la foi et se sont infligé à eux-mêmes des tourments sans nombre.
Mais toi, l’homme de Dieu, évite tout cela: cherche à être juste et religieux, vis dans la foi et l’amour, la persévérance et la douceur. Continue à bien te battre pour la foi, et tu obtiendras la vie éternelle; c’est à elle que tu as été appelé, c’est pour elle que tu as été capable d’une si belle affirmation de ta foi devant de nombreux témoins.
Mais au cas où je tarderais, je veux que tu saches comment il faut se comporter dans la maison de Dieu, c’est-à-dire la communauté, l’Église du Dieu vivant, elle qui est le pilier et le soutien de la vérité.
Assurément, il est grand, le mystère de notre religion : c’est le Christ, manifesté dans la chair, justifié dans l’Esprit, apparu aux anges, proclamé dans les nations, cru dans le monde, enlevé dans la gloire !